Et oui, je poste le dernier billet sur la série que j’ai commencé il y a quelques temps s’intitulant : À l’assaut du Diamant ! Il m’en aura fallut du temps, mais ça y est, cet article clôturera enfin ce petit reportage. Dans les derniers épisodes, on avait visité le bourg du Diamant ainsi que sa célèbre plage ; puis nous nous étions arrêtés au musée du Coquillage. Après cette découverte culturelle bien rafraichissante – vive les clims ! -, nous reprenons donc la voiture direction la route côtière des Anses d’Arlet – D37 : un itinéraire touristique assez connu pour longer le Mémorial de l’anse Cafard, la Maison du Bagnard et offrir un superbe point de vue sur le Rocher du Diamant. Notre Crevette s’étant encore endormie à l’arrière, on peut donc finalement prendre notre temps pour découvrir les différents sites.
Premier petit arrêt au Mémorial de l’anse Cafard – On se gare le long de la route (pas de parking) et pendant que N. garde un oeil sur notre progéniture, j’en profite pour aller y faire un tour. Ce mémorial abrite 15 statues en sable blanc (couleur du deuil) pesant chacune 4 tonnes et haute de 2.50 m. Elles ont été inauguré à l’occasion du 150ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage, et rappellent par la même, un évènement tragique lié à la traite des esclaves. En posant les pieds sur ce site, on sent de suite la force et l’émotion qui y règne. Je ne m’éternise pas longtemps sur les lieux mais assez pour lire vite fait le panneau et faire 2-3 clichés, et je rejoins N. qui m’attend sagement dans la voiture, la radio en musique de fond. On reprend donc notre route, il est bientôt 13H et les ventres gargouillent …
Deuxième arrêt à la Maison du Bagnard – On se gare sur le bas côté et pendant que N. donne le bibi à notre Crevette, j’en profite pour aller découvrir le site. Et oui, monsieur n’est pas trop visite culturelle, pour le coup il se dévoue ou plutôt me laisse volontiers la place pour ce genre de chose … Comme on dit : “Qu’est ce que l’on ne ferait pas par amour …” ! Pour la petite histoire, cette maisonnette fut construite dans les années 60 par Médard Aribot artisan sculpteur et ancien bagnard. Il fut envoyé au bagne de Cayenne jusqu’en 1945, puis rapatrié en Martinique en 1953 où il construira plus tard cette petite case où il y passa le reste de son temps. Cette année la Maison du Bagnard fut repeinte en jaune, rouge et bleu – Auparavant, elle était blanche, bleu, rose et verte -. Personnellement, je préfère comme elle était avant … C’est dommage je n’ai pas de photo à vous montrer. Bref, le site accueille des tables de pique nique pour ceux qui veulent casser la croute. On peut admirer le Rocher du Diamant si vous descendez un peu. Il y a même un petit chemin qui mène vers la mer mais attention, il faut avoir de bonne chaussures : c’est quasi impraticable et de toute façon on ne peut pas se baigner. Après ma remontée – plus que laborieuse il faut dire, plus facile à descendre qu’à monter – on s’éloigne de la petite case créole pour rejoindre le point de vue …
Et pour finir, on se pose au point de vue de la route côtière des Anses d’Arlet – qui sera aussi notre pause déjeuner ! Et oui, j’avais prévue les sandwichs hi hi … P’tite Crotte s’est encore endormie, faut dire qu’avec les nombreux virages il n’a pas tenu bien longtemps. On en profite donc pour admirer le point de vue sur le Rocher du Diamant : malgré la présence de la brume de sable, il n’y a pas à dire c’est magnifique ! Le rocher est un site protégé pour les nombreux oiseaux marins et on peut même les observer via des caméras installées sur la paroi (si ça vous intéresse, c’est par là : http://www.rocherdudiamant.com/). C’est aussi un superbe spot de plongée !
Et voilà notre promenade au Diamant est terminée ! Nous avons continué notre route vers le bourg des Anses d’Arlet et fait une p’tite halte sur sa jolie plage du centre (en face de l’église). On peut même y faire du PMT (palme-masque-tuba). Mais ça sera pour un prochain article :)