Le jour où j’ai rencontré une chenille rasta !

Hier en fin de journée petite promenade au dessus de chez nous. Ma voisine S. m’avait informé que les rastacouettes étaient de sortie et avaient élu domicile dans les alamandas jaunes du coin.  J’ai donc pris mon appareil photo et mes deux hommes pour les sortir un peu , grognons qu’ils étaient … Tel père, tel fils comme on dit ! Mais c’est quoi des rastacouettes, me demande N. En tout cas, ce n’est pas un groupe de zik’ créole ! C’est les rastas du coin, qu’il me répond ! Presque, presque …

C’est en fait la chenille rasta ou plus communément appelée le sphinx du frangipanier. Cette p’tite bestiole ressemble un peu au Dalton : elle porte des rayures jaunes et noires. Sa tête, de couleur rouge,  peut engloutir jusqu’à deux fois son poids en 24h ! Elle possède un pic sur ses fesses comme une antenne qui oscille lorsqu’elle bouge. Personnellement je n’ai pas trop voulu les toucher même si elles sont jolies. D’où le surnom que je leur ai donné : les rastacouettes. Ces chenilles gloutonnes prennent leurs repas sur les frangipaniers ou les alamandas, et deviennent après de gros papillons de nuit gris.

Bizarrement, vous trouverez les rastas seulement sur les alamandas jaunes et non pas sur l’autre variété qui donne des fleurs roses … Sur le chemin du retour, on a croisé Marguerite ! Avec sa longe de 20 mètres, autant vous dire qu’il ne faut pas trop s’approcher surtout quand on voit la taille de ses cornes. Ce boeuf fait souvent le tour de quartier, le propriétaire la laisse dans le coin. L’avantage c’est qu’elle fait débroussailleuse mais bon … Quand on la retrouve devant la sortie de garage et bien on n’a plus envie de rigoler ! Vous en trouverez pas mal qui broute le long des routes, si ce n’est pas des fois carrément sur le route !  Dernière photo de Schoelcher et de son centre nautique avant que le soleil ne se couche …