Après avoir quitté la plage du Diamant, on rejoint le musée qui se situe dans l’hôtel même de l’Ecrin Bleu, une résidence hôtelière perchée dans un des mornes du bourg. Un premier panneau publicitaire nous guide jusque là haut, mais nous ratons l’entrée – le second panneau était moins visible – et on est bon pour faire demi tour. L’entrée commune à l’hôtel et au musée nous a trompée – this is the official version ! Officieusement, on bidouillait la radio pour capter une station potable. Alors un conseil ne faites pas comme nous car en venant d’en haut, il est impossible d’entrer dans le complexe en une fois, alors faire une marche arrière pour s’y reprendre en plein virage et bien c’est une vrai merdouille ! De quoi mettre N. de bonne humeur, hihi … Et pour se garer c’est la même, mais heureusement il n’y avait pas grand monde ce jour là.
Nous sommes accueillis par Dina la propriétaire, qui nous amène au niveau du musée – c’est juste à côté de l’accueil car l’exposition se trouve au milieu. Elle nous montre l’entrée et nous explique, tout en allumant la climatisation et les lumières de son musée, qu’à la sortie elle sera disponible si nous souhaitons acheter quelques souvenirs à la boutique. Le tarif est de 5 euros par adultes – je n’ai pas demandé s’il y avait un tarif enfant -, un prix qui peut paraitre un peu cher. Allons voir si ça en vaut le coup … En tout cas, on a bien apprécié la clim’ : ça fait du bien de pouvoir visiter un truc sans subir les assauts de la chaleur et de l’humidité, même p’tite Crevette était bien dans sa poussette 4×4 puisqu’il s’est endormit pendant toute la visite.
Finalement on s’attendait à quelque chose d’un peu viellot et c’est bien tout le contraire : il doit y avoir entre 30 et 40 présentoirs, tous auréolés d’une lumière artificielle. C’est hiérarchisé, propre même pas un pet de poussière ou de trace de doigts sur les vitrines. Cette exposition – oui pour moi c’est plus une expo’ qu’un musée, m’enfin chacun son appellation – regroupe pas mal de coquillages, plus de 2000 espèces si je me souviens bien dont 700 viennent des Antilles même. Si vous êtes un néophyte – comme moi – , on peut penser que la collection est complète pourtant quelques familles mériteraient, je pense, d’être complétées telles que des moules, des couteaux, du corail, palourdes et plein d’autres que je n’ai pas vu au cours de notre visite. Par contre, si vous êtes un fan des gastéropodes, là vous trouverez plus que votre bonheur ! Chaque famille est accompagnée par un texte concis, présentant chacune de ses espèces, classées et étiquetées (date et endroit de ramassage dans les Antilles suivant la couleur de l’étiquette, je pense donc que c’est une collection en partie réunie par la famille ?). N. a préféré la deuxième partie de l’expo’ qui se trouve derrière : on y trouvait pas mal d’espèces de requins, crabes, homards … J’ai même eu des frissons lorsque j’ai vu la triple rangée de dents d’une mâchoire de requin … Brrrr, on se serait cru dans Les dents de la mer, le retour ! Seul bémol : les aquariums vides. Cela aurait été sympa de retrouver quelques espèces de coquillages ou de coraux/plantes dedans, manière de les voir évoluer dans leur habitat naturel.
Finalement, on termine la visite au moment où notre Crevette se réveille. Petit détour à la boutique – en même temps on y passe devant – pour ramener un petit souvenir. Ce qui est bien c’est qu’on ne retrouve aucun produit dérivé du musée-expo comme des magnets, carte postale ou encore des tee-shirts … Il y a plus d’une cinquantaine de coquillages déclinée sous leur forme naturelle ou bien en collier, décoration … Moi j’ai craqué pour une étoile de mer – à savoir que si vous sortez une étoile de mer de l’eau, même quelques secondes, pour vous prendre en photo avec; celle ci a de forte chance de mourir par la suite … Même si vous la remettez là où vous l’avez trouvée ! -. N. s’est pris une grenouille en train de roupiller sur son hamac, objet réalisé entièrement en coquillage biensur. Au niveau des prix, c’est raisonnable sauf peut être pour un lambi, vous pouvez en trouver le long des routes vendus entre 7 et 10 euros ! Mais attention, il est interdit d’en ramener avec vous dans l’avion …
Nous avons croisé dans la boutique une habituée des lieux, F., qui nous a expliqué la raison pour laquelle le temps n’était pas terrible sur le Diamant : en fait, cela viendrait d’une brume de sable venant directement du Sahara. Super, on a vraiment pas de chance décidément … En plus, elle nous avoue aussi qu’il y a aussi un petit parc animalier avec des tortues, des paons … dans le complexe mais qu’il est fermé depuis pas longtemps. Donc N. n’avait pas rêvé pendant la visite, il avait bien entendu un paon ! Je n’ai plus qu’à lui faire mon plus beau sourire pour m’excuser hihi … Vraiment dommage en tout cas, tout ça parce qu’il manquerait des autorisations … J’espère qu’ils pourront réouvrir bientôt ! De la boutique, en contrebas, on peut voir une petite partie du parc si vous regardez bien.
Après 1h passée dans le complexe, on reprend donc notre route pour rejoindre le mémorial de l’anse Cafard et la maison du Bagnard par la route côtière des Anses d’Arlet. La suite au prochain billet :)
INFORMATIONS PRATIQUES
Musée du Coquillage
Adresse : Hôtel l’Ecrin Bleu, Morne Lacroix 97223 Diamant
Fixe : 05 96 76 41 92
Horaires : Il est ouvert tous les jours de 09h à 18h sans interruption.
Tarif : 5 euros par adulte et ??? pour les enfants.
Sur la toile : Site internet