2020

Bye Bye 2020, Hello 2021 ! Qui dit nouvelle année, dit l’heure du bilan. Comme chaque année, on ne déroge pas à la règle. Pour les autres bilans, c’est par ici : 2016 ,2017, 2018, 2019. Entre les hauts et les bas, c’est sans surprise que je vous dis qu’on se souviendra longtemps de l’année qui vient de s’écouler. Oh oui ! On profite aussi de ce bilan pour vous souhaiter une très belle année. Force, santé et courage pour les prochains mois, je pense qu’on en aura tous besoin … Mais également du bonheur, amour et réussite. Et surtout, je vous souhaite plus que tout de réaliser vos rêves, mêmes les plus fous !

2020 a été l’année du bouleversement et des doutes. Mais aussi celui du changement avec un nouveau départ vers l’inconnu et de nouvelles aventures à quatre. Nous avons tout quitté pour vivre à l’autre bout du monde … en Guyane. Joie, stress et beaucoup d’incertitudes qui ont été finalement balayées lorsqu’on a posé les pieds sur le tarmac de l’aéroport. Cela n’a pas été facile de laisser famille et amis derrière nous, c’est sur, la situation sanitaire ne nous a pas aidé. Mais au delà de ça, on s’est dit que c’était peut-être le bon moment pour réaliser notre rêve car on ne sait jamais de quoi demain sera fait.

On sait tous que la vie est faite de choix : avancer ou abandonner. Etrangement, ce départ n’a pas été aussi facile que le premier (pour rappel, en 2012, nous avons vécu 4 ans en Martinique). Une succession d’imprévus, à croire que les embuches se sont accumulées les unes après les autres pour tester notre détermination, notre motivation. Ça n’a pas été facile, loin de là, mais heureusement on a pu compter l’un sur l’autre, mais aussi sur le soutien de nos proches pour mener à bien ce projet, ce rêve qu’on porte à bout de bras depuis 3 ans maintenant. Mais pour ça, il n’y a pas de secret : il faut se donner les moyens de réussir et ne pas lâcher prise.

“N’ayez jamais peur de la vie, n’ayez jamais peur de l’aventure, faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée. Partez, allez conquérir d’autres espaces, d’autres espérances. Le reste vous sera donné de surcroit“. Henri de Monfreid

Cette citation résume à elle seule notre état d’esprit de ces derniers mois écoulés. Je ne vais pas m’éterniser là dessus mais sachez qu’aujourd’hui, si on en est là, ça ne s’est pas fait en un claquement de doigt. Loin de là … Alors foncez et croyez en vous ! “Ne rêve pas ta vie, vis ton rêve”.

Voici quelques chiffres de 2020 :

• 1 nouvelle station de ski,
• 6 escapades en France,
• 1 confinement en métropole,
• 2 voyages annulés,
• 1 déménagement outre-mer,
• 8 vaccins,
• 3 passages aux Urgences,
• 1 double fracture du pied,
• 1 phlébite,
• 2 mois et demi de camping,
• 1 vol en avion de 10H,
• 1 nouvelle vie à l’autre bout du monde,
• … Et 4 ans pour découvrir la Guyane et l’Amérique du sud en famille.

Bilan 2020

JANVIER

Grande nouvelle : Nicolas reçoit enfin le lieu et la date de sa prochaine affectation. Départ le 15 aout pour Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane ! Joie, bonheur, stress, tout s’enchaine … On doit vite renvoyer le dossier d’inscription scolaire avant le 31 janvier accompagné d’un certificat médical attestant des vaccins obligatoires. On se fait vite vacciner dans le centre le plus proche près de Grenoble (fièvre jaune, hépatite …) et on prend rdv pour mars dans un centre de tuberculose pour faire le vaccin du BCG aux enfants.

Passage à la mairie pour récupérer les dossiers pour refaire le passeport de Nicolas et la carte d’identité d’Emilie. RDV pris en mars pour déposer les dossiers.

Par contre, mauvais nouvelle : on apprend que les compagnies aériennes refusent depuis juillet 2019 de prendre à leur bord les animaux à nez plat dont fait partie notre petite Orlie, un bouledogue français. Panique à bord ! On se renseigne de tous les côtés pour la faire transiter par un autre moyen. On a toutefois une solution de repli : la faire garder le temps du séjour par les parents de Marjo, mais on tient vraiment à l’amener avec nous.

FEVRIER

La mère de Marjo nous rend visite ce mois-ci pour l’anniversaire de Mathieu qui fête ces 7 ans. La neige est bien tombée, on l’amène jusqu’au Cirque de Saint-Même pour se balader dans les paysages enneigés de Savoie, une première pour elle.

On reçoit la visite des déménageurs pour établir des devis, faire une estimation du cubage pour la caisse maritime et le garde-meuble.

Fin février, nous partons à la montagne pour profiter de la neige dans une station que nous ne connaissons pas encore : Peisey-Vallandry. Gros coup de coeur, elle fait partie désormais de notre TOP 3. On vous en reparle très bientôt sur le blog, promis. On a la chance de pouvoir finir notre séjour là-bas, juste avant que le Covid ne pointe le bout de son nez.

MARS

De retour chez nous, le COVID a commencé à faire des ravages dans les rayons de supermarchés. Tout est vide ! Les nouvelles à la télé commencent à devenir inquiétantes, on a réservé depuis quelques mois des vacances en amoureux en Italie dans les Dolomites. Région prise en tenaille par le virus. On voulait profiter d’une dernière semaine en amoureux avant notre grand départ pour la Guyane. Je sens le coup venir, se retrouver confinés là bas sans retour possible … Avec les enfants chez papi mamie. On préfère ne pas prendre de risque, on annule nos vacances et je réserve à la dernière minute un petit Airbnb pour visiter les Hautes-Vosges côté nature.

Autant vous dire qu’on a eu de la chance sur ce coup là, car lors de notre séjour à Gérardmer, toute l’Italie du nord s’est retrouvée confinée et les frontières gardées par les militaires. On a passé nos vacances en pleine nature à éviter le plus possible les gens, les nouvelles n’étaient pas très bonnes. Nos craintes se confirmaient au fil des jours. A ce moment là, on ne savait pas qu’on profitait de nos derniers jours de “quiétude” avant l’annonce du premier confinement. On apprend lors de nos vacances que notre séjour dans la station de ski des Menuires est annulée en avril. Grosse déception surtout que le programme était vraiment parfait !

Retour à la maison, on retrouve les loulous gardés par mamie qui nous apprend que l’école est fermé pour X temps. Quelques jours plus tard, le 17 mars, la France s’arrête. Ça y est, ce qu’on craignait plus que tout est en train d’arriver. Tous nos plans, nos projets sont suspendus. Va t’on pouvoir partir en Guyane comme s’était prévu ? Personne n’a de réponse, on nous dit d’attendre.

AVRIL

Si je devais résumer ce mois d’avril ça serait l’incertitude et l’angoisse. Notre projet d’installation en Guyane est en stand-by. On est dans le flou total. Sans oublier cette angoisse permanente de voir nos proches tombaient malades. Nicolas est en première ligne, pas de confinement à la maison pour lui.

Côté boulot, de nombreux contrats sont tombés à l’eau. J’ai donc mis entre parenthèse ma société Tistudio Digital pour la relancer à notre arrivée en Guyane.

Dernière semaine d’avril tout s’enchaine : la mairie nous confirme enfin un rendez-vous pour déposer nos dossiers. Va t’on avoir les documents avant notre départ en Guyane ? Et oui, on nous informe que finalement notre mutation est toujours d’actualité. Nous recevons les cartons du déménageur à la fin du mois et commençons à faire le tri à la maison. Avec tout ça, on avait laissé tomber les démarches pour le chien. Autant vous dire qu’on est dans la mouise, personne ne répond à nos mails. C’est la cata !

MAI

Deuxième mois d’école à la maison. Le temps est long pour les loulous et pour moi aussi. Mais il faut faire avec. On s’occupe avec les cartons, la promenade de 20 min du chien à côté de la maison et des nouvelles de l’extérieur que Nico nous donne.

11 mai : c’est le déconfinement. Enfin ! On profite de ces moments de liberté pour aller randonner au lac Achard vers Grenoble. Quel bonheur de pouvoir respirer un grand bol d’air frais et surtout de se balader en pleine nature.

JUIN

Début juin, les établissements scolaires réouvrent. Après mûre réflexion, nous décidons de ne pas remettre les loulous à l’école. Nous ne voulons pas prendre le risque de tomber malade et d’être contagieux car d’ici la fin du mois, nous quittons notre maison pour vivre quelques mois dans nos familles respectives le temps du départ.

Quelques jours avant le déménagement, la mairie nous délivre enfin le passeport et la carte d’identité. Timing serré mais on les a, c’est le principal.

Le 15 juin, papi et mamie récupèrent les enfants. Les déménageurs vident la maison pour mettre nos affaires dans la caisse maritime. Autant vous dire que ca n’a pas été facile, j’ai pleuré un peu lorsqu’on a rendu les clefs. On était quand même bien ici ! Tout ça va nous manquer, mais une nouvelle aventure nous attend à des milliers de kilomètres.

Je vous passe l’épisode où on avait mal calculé le cubage et qu’on s’est retrouvé avec 13 cartons et plein de babioles qui ne rentraient pas dans la caisse !! Heureusement le déménageur est sympa, il propose de les prendre gratuitement sur une palette filmée à coté. Quel soulagement ! Le reste ira dans la voiture (vélo, trampoline, meuble d’appoint …).

Nous reprenons la route direction la maison des beaux parents où nous attendent les loulous et nos 8 grosses valises soutes et nos 4 valises cabines. Et Orlie. Nous n’avons pas trouvé de solution pour notre fifille. Avec le Covid, aucun prestataire ne nous a répondu. Elle restera donc chez mes parents le temps du séjour, non pas sans regret.

Le 17 juin, les déménageurs déposent le reste de nos affaires qui ne sont pas partis en bateau, notre garde-meuble, chez les beaux-parents. La journée, que dis-je, ces derniers jours ont été stressants et fatigants. A un moment donné, j’ai voulu passer un coup de balai sur la terrasse et je n’ai pas vu la marche derrière moi. Mon pied glisse et ce qui devait arriver, arriva : je tombe et une douleur fulgurante m’arrache un cri. Nico m’amène vite aux Urgences, mon pied a doublé de volume, il n’est pas beau à voir …

Le verdict tombe : double fracture du pied gauche. J’en ai au moins pour 2 mois avec ma botte de Robocop, sans compter la rééducation derrière … Ils ne savent pas encore si je dois me faire opérer, je dois voir le chirurgien dans 15 jours. Et là c’est le drame. Si je dois me faire opérer, je ne pourrai donc pas prendre l’avion le 15 aout avec Nicolas, qui doit obligatoirement rejoindre sa nouvelle affectation.

JUILLET

A force de batailler, je réussis à décrocher un rendez-vous avec un chirurgien orthopédiste dans la semaine. Grand soulagement, je n’ai pas besoin de me faire opérer. Par contre, il me plâtre par mesure de précaution et prévoit de me l’enlever juste avant de monter à Paris.

Nous descendons dans la famille à Marjo pour passer une partie de l’été à Narbonne. Un été peu gâché par ma faute vu qu’on est coincé avec ma patte folle … Je crois que j’ai du vivre les pires jours de ma vie, je n’ai jamais eu aussi mal de ma vie. Même mes accouchements c’était rien à côté de ça. Je m’explique, le chirurgien avait trop serré mon plâtre et pendant 15 jours, je me shootais aux analgésiques qui ne me faisaient aucun effet. J’en pleurais même la nuit ! Bref.

Un jour que j’en pouvais plus, je suis allée aux Urgences. Résultat : le plâtre était trop serré et j’avais un début d’escarre. Non mais je vous jure, la totale quoi ! Ils ont enlevé mon plâtre et mis une botte à la place. J’ai pu passer le reste du mois tranquille … Enfin c’est ce que je pensais.

AOUT

Quand on est immobilisé comme là avec un plâtre ou une botte, on suit un traitement anticoagulant par injection. Tous les jours. Sauf que la dernière semaine, j’ai fait une réaction allergique. J’ai du arrêter le traitement. Et c’est là que la douleur à la jambe est arrivée. Repassage aux urgences, qui menvoie dans un autre service pour faire un éco-doppler veineux. Verdict : une belle phlébite !

A croire que le sort s’acharne sur nous, sur moi. Parce que là, dans à peine 10 jours on doit prendre l’avion ! Le médecin n’est pas franchement enthousiaste à l’idée que je prenne l’avion, c’est dangereux, je peux en mourir. Il me donne un traitement de choc et programme une visite de contrôle dans 7 jours pour voir si les caillots ont réduit.

Nous remontons sur Avignon la boule au ventre. Je vois bien que Nico est inquiet mais il ne laisse rien paraitre en surface. Heureusement qu’il est là pour me soutenir car je crois que j’aurais craqué plus d’une fois sans lui. On est à une semaine du départ, en train de passer un énième contrôle pour ma phlébite. Et là, la bonne nouvelle qu’on attendait plus : j’ai le feu vert du médecin !! Mes caillots ne sont presque plus visibles. Je continue mon traitement, on me prescrit des bas de contention de classe 3 pour l’avion et petit briefing / conseil pour supporter le trajet de plus de 13H. On est paré !

Si ce n’est qu’on doit encore passer les test PCR 72H avant de prendre l’avion. Autant vous dire que ça a été la grosse galère pour avoir deux rdv car nous n’étions pas prioritaires pour eux. Après avoir harcelés une dizaine de labos, présentés patte blanche avec nos billets d’avion et ordre de mutation, on décroche enfin nos RDV. Gros stress pendant l’attente des résultats mais au tout dernier moment, on reçoit les résultats, négatifs ! OUF !

Dernière soirée avec la famille et nous montons la veille sur Paris. Je vous passe l’épisode catastrophique pour relier la capitale (retards de train) avec nos 12 bagages. Mais on y est, c’est le JOUR – J ! Malgré une organisation catastrophique sur place par la compagnie aérienne et une attente interminable, nous avons réussi à embarquer à bord de l’avion. C’est parti pour 10H de vol ! Nous débarquons en Guyane, la tête dans le brouillard. Les collègues de Nicolas nous récupèrent à l’aéroport et nous reprenons la route pour rejoindre Saint-Laurent-du-Maroni. 3H de route qui n’en finissait plus. Je crois que j’ai du m’endormir à la fin avec les petits.

Nous arrivons en pleine nuit dans notre nouvelle maison. Ce n’est que le lendemain qu’on découvre enfin notre petit nid douillet. Problème : nous n’arrivons pas à avoir de nouvelles des déménageurs. Heureusement, la location est en partie meublée et on nous a prêté quelques affaires pour dépanner. Quelques jours plus tard, surprise : les déménageurs sont devant la maison avec notre caisse maritime. On ne s’y attendait pas mais qu’importe, on est bien content d’avoir nos affaires aussi rapidement.

On passera le reste du mois à déballer nos cartons et à faire quelques petits travaux. Pour en savoir plus, allez donc lire le récit de notre premier mois en Guyane. On aura quand même pris le temps de faire une petite balade à la forêt des Malgaches avant que je ne me refasse mal aux pieds …

SEPTEMBRE

Le mois de septembre est plutôt calme, les enfants font leur rentrée scolaire. On commence aussi à prendre nos marques : marché local, boulot le matin, après-midi réservé aux enfants … On a la chance d’avoir un jardin magnifique et immense où l’on a pu installer une piscine pour les beaux jours.

Rencontre surprise avec deux paresseux de passage dans la résidence. Un moment magique que l’on est pas prêt d’oublier ! On profite d’un week-end de repos pour faire une sortie en pirogue à Apatou. Une chouette micro-aventure en famille qui a plu aux petits et aux grands.

Mes soucis de santé nous contraignent de rester sagement à la maison (tendinites aux deux pieds, il faut le faire quand même). Du coup, Nico avance rapidement une partie des travaux d’aménagement de la maison ainsi que de l’extérieur.

En lire plus dans le récit de notre deuxième mois en Guyane.

OCTOBRE

Vacances scolaires obligent, c’est le moment ou jamais pour explorer les moindres recoins de l’ouest de la Guyane. En plus j’ai de nouveau le feu vert pour marcher ! On craque pour un deuxième canoë-kayak rigide, cette fois-ci, pour partir à l’aventure sur la Rivière Balaté et les Marais de Pripris.

Nous passons beaucoup de temps dans la forêt amazonienne notamment à la Forêt des Malgaches (encore), à la Forêt Saint-Jean mais aussi à la Crique Crevette et Cascade.

J’avais beaucoup d’appréhensions avant de nous installer à Saint-Laurent-du-Maroni. Et finalement, je peux officiellement vous dire que j’adore être ici ! Je n’échangerai pour rien au monde ma maison pour une place à Cayenne ou Kourou.

En lire plus dans le récit de notre troisième mois en Guyane.

NOVEMBRE

Les travaux d’aménagement du jardin avancent bien mais … une grosse inondation dans la maison lors d’une forte pluie tropicale stoppe un peu nos projets. Stand by sur la terrasse, on attend que les ouvriers viennent évaluer ce qu’il y a à faire pour remédier à ça.

Nous continuons d’explorer l’ouest de la Guyane en commençant par la superbe plage d’Awala-Yalimapo, célèbre lieu de ponte des tortues marines. Découverte aussi de plusieurs lieux de mémoire autour du bagne comme le cimetière des Relégués, le sentier de la Porcherie ou encore le camp de la Transportation.

Entre deux gouttes, petite saison des pluies obligent, nous sortons le canoë-kayak pour rejoindre l’île aux Lépreux au large de SLM.

En lire plus dans le récit de notre quatrième mois en Guyane.

DECEMBRE

Dernier mois de l’année, nous nous apprêtons à fêter notre premier Noël en Guyane. Pas facile en étant aussi loin de nos proches mais, on ne se plaint pas. Nous l’avons choisi. Nous passerons tout de même de jolis moments en famille tous les 4, Papa Noël leur a déposé plein de petits cadeaux sous le sapin.

Nous décorons la maison aux couleurs de Noël tout en faisant face aux pénuries de certains produits dans les rayons de supermarché. Ici, il faut savoir s’adapter et faire avec ! L’avantage c’est que nous sommes aux portes de la forêt amazonienne, au coeur d’une nature luxuriante offrant ainsi un véritable terrain de jeu aux passionnés de nature que nous sommes. Tous les matins, nous avons la visite des tamarins, des oiseaux en veux-tu en voilà et même des paresseux. Que demander de plus ?

Malgré les fêtes de fin d’année, Nicolas et moi bossons pas mal. On s’accorde néanmoins 3 jours de vacances pour explorer les environs de Montsinéry : randonnée au Bagne des Anamites, décollage de la fusée Soyouz depuis la Montagne des Singes, Balade au Zoo de Guyane et le jardin botanique du Bois Rose.

Retour à la maison pour la reprise du boulot et pour fêter le réveillon. Un jour que les Guyanais attendent avec impatience pour faire péter les feux d’artifices tout le long de la nuit.

Les travaux pour remédier aux inondations d’il y a 2 mois ont également commencé. Les gros oeuvres dureront une bonne semaine et se termineront début janvier 2021. On a hâte de pouvoir retrouver notre jardin qui est, du coup, inaccessible. On en a profité pour fabriquer des jardinières pour avoir un potager à nous : tomate, melon, pastèque, poivron, radis. On prépare les prochains semis locaux : giraumon, hibiscus, gombo, papaye.

Le blog en 2020

Côté statistiques, malgré la crise sanitaire mondiale, elle est en légère hausse : 678 458 visites soient 326 339 visiteurs uniques à l’année pour un total de 27 articles publiés sur le blog. Peu d’articles qui s’expliquent par la préparation de notre projet et notre installation en Guyane. Mais pas d’inquiétudes, pour cette nouvelle année, vous allez être inondés d’articles sur la Guyane sans oublier ceux qui sont en attente d’être terminés.

Hello 2021

Je ne sais pas vraiment où va nous mener cette année 2021, mais en tout cas ici, nous avons tout pleins de nouveaux projets dont un qui nous tient à coeur : la sortie de notre Ebook sur la Martinique. Il est à 80% terminé, il ne manquera plus que la relecture, la mise en place d’une boutique sur le blog et la promotion sur les réseaux sociaux.

Je me suis découverte une nouvelle passion dans le graphisme. Du coup, j’ai dans l’idée de sortir toute une série d’affiches et d’autres créations sur des supports variés sur le thème de la Guyane et de la Martinique. Mes premières affiches ayant eu un franc succès, il ne nous reste plus qu’à trouver un imprimeur et à intégrer tout ceci dans la future boutique.

Notre société Tistudio Digital a repris aussi du service depuis notre arrivée en Guyane.

Côté voyages, nous préférons ne pas nous projeter sur le long terme pour le moment. Je pense que nous allons passer l’année qui va suivre à explorer la Guyane de fond en comble … Si le Covid nous le permet ! Car je sens venir un second confinement dans les semaines à venir. Cette année, on avait prévu de retourner en Martinique pour le lancement de notre Ebook et pour montrer aux loulous où est-ce qu’ils étaient nés. Mais finalement, on ne préfère pas s’avancer ou prévoir des voyages longtemps à  l’avance au vu du contexte sanitaire actuel. Il en est de même pour nos voyages pour la Dominique et le Brésil reportés pour 2022 ou 2023.

Pour finir sur une note plus gaie, je tenais à vous remercier sincèrement pour votre soutien et vos nombreux messages que nous recevons chaque jour. Vous n’imaginez pas comme cela nous fait plaisir de voir que vous êtes nombreux à suivre nos nouvelles aventures, et cela depuis des années. C’est fou ! Mille mercis à vous, vraiment. Surtout ne changez rien ! On espère continuer à vous donner envie de découvrir le monde à votre tour ou mieux encore, à réaliser vos projets d’expat’. Ne l’oubliez pas, on a qu’une vie ;)

On vous dit à très vite sur le blog,

La famille Ti’ Piment