Témoignage d’expat’ : vivre en Espagne comme Emilie

Aujourd’hui, on revient avec une toute nouvelle interview d’expat’ qui te fera voyager jusqu’en … Espagne ! Emilie, blogueuse chez Parents Voyageurs s’est prêtée au jeu des questions / réponses et nous raconte sa nouvelle vie à Madrid avec son mari et ses deux enfants. Un témoignage passionnant qui donne envie tout quitter pour vivre à l’étranger !

Il y a quelques temps, j’étais passée dans le Podcast des Parents Voyageurs pour raconter en détails notre projet de s’installer en Guyane cet été. Si tu l’as manqué, tu peux encore l’écouter il est disponible sur son blog (pour info, ce n’est pas vraiment une expatriation comme elle a pu l’écrire puisque la Guyane est française ;)

>> Si l’expatriation t’intéresses, n’hésites pas à consulter notre rubrique : VIE D’EXPAT’ .

Pour info, Ti’ Piment c’est une interview par semaine ! Si tu ne veux pas manquer le rendez-vous, abonnes toi à nos réseaux sociaux ou à la newsletter du blog.

VIVRE EN ESPAGNE
Retour d’expérience d’Emilie installée à Madrid depuis 2 ans et demi

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Salut, peux-tu te présenter en quelques mots pour nos lecteurs ?

Nous sommes Emilie et Denis ! Nous vivons à Madrid depuis quasiment 2 ans et demi. Nous avons décidé de partir sur un coup de tête ! Denis a eu une opportunité professionnelle dans sa boîte et on a eu quelques jours pour savoir si on échangeait notre vie à Lille (avec un boulot à Paris) contre une vie à Madrid. Au moment du départ, nos enfants avaient 2 et 4 ans.

Qu’est-ce qui t’as donné envie de quitter la France ? Et pourquoi avoir choisi ce pays ?

Denis travaillait à Paris et faisait tous les jours des A/R Lille-Paris. Trois ans que ça duraient ! On venait d’avoir Suzanne, notre dernière, et on n’avait plus du tout de vie de famille. On devait déménager sur Paris pour retrouver un semblant d’équilibre familial et puis un poste s’est créé à Madrid. On a pas vraiment choisi la ville, on a sauté sur l’opportunité qui s’offrait à nous. Il faut dire qu’on avait jamais mis les pieds dans cette ville ! C’était un pari un peu fou mais de toute façon, je sais que j’allais détester la vie sur Paris si on ne partait pas à Madrid. Nous avons accepté en juin pour une prise de fonction le 2 janvier. On avait ensuite 6 mois pour nous organiser. Le timing était parfait !

Donc, vous êtes partis sur un coup de tête !

Oui oui, c’est ça ! On avait quelques jours pour réfléchir et accepter la proposition. Je me souviens, on s’est décidé dans un bistrot Parisien en attendant le train de nos meilleurs amis qui arrivaient de Normandie. On allait passer le weekend ensemble à Roland Garros. Ce moment de folie que j’ai ressenti je m’en souviens encore. La durée du contrat était de 2 ans  (contrat de prestation) avec la possibilité de rester avec un contrat local par la suite. Au pire, on savait que l’on pouvait rentrer au bout de 2 ans si besoin.

Y a t’il des démarches particulières pour vivre dans ce pays ? Si oui lesquelles ?

Etant donné que l’Espagne est un pays de l’Union Européenne, certaines démarches sont facilitées. Pour Denis, avec son contrat de travail, c’était facile. Pour moi, ce n’était pas aussi simple. Étant donné que nous n’étions pas mariés, j’ai eu quelques difficultés à obtenir la carte de résident espagnol. Pour rappel, elle est obligatoire si tu vis sur le territoire plus de 6 mois. N’ayant pas de contrat de travail et n’étant pas reconnue “conjointe-suiveur” ou en regroupement familial, il a fallu que je prépare un dossier comme si j’étais … célibataire ! Bravo le système patriarcal. J’ai dû constituer un dossier complet en justifiant une somme de 6000€ sur mon compte bancaire et en souscrivant une sécurité sociale privée. Alors que Denis cotisait déjà pour nous deux. J’ai trouvé ça un peu moyen de ne pas être considérée dans ma propre famille ! Le PACS français n’est pas reconnu ici.

Effectivement, c’est pas tip-top ! Comment s’est passé ton déménagement après ?

Suite à notre décision, nous avons commencé par chercher un déménageur qui réalisait les déménagements en Europe. Pas facile à trouver d’ailleurs dans un budget raisonnable … Cela nous a coûté 3000€ pour 16 m3 hors voiture. Avec un délai de livraison de 3 semaines ! Ils regroupent plusieurs déménagements pour faire baisser les tarifs. De ce fait, les délais étaient plus long. Cela nous posait pas vraiment de soucis. De toute façon, le déménagement n’était pas pris en charge par la boite de Denis.

Nous avons donc revendu un maximum de choses pour ne garder que l’essentiel. Pas de garde-meuble car on ne savait pas si on allait revenir.

Nous avons fait un A/R à Madrid aux dates de livraison de nos meubles, un mois avant notre arrivée définitive. Mon beau-père est venu nous aider à aménager toute la maison pour qu’à notre arrivée avec les enfants tout soit en place. C’était parfait comme organisation. A notre arrivée, les loulous ont trouvé leur chambre et leur jouet au même endroit, ou presque !

Pendant un mois, nous avons habité chez des amis puis dans nos familles pour passer les fêtes de Noël. Nous sommes descendus en voiture après les fêtes avec notre chat dans une caisse ! Elle a dû faire des vaccins obligatoires pour avoir son passeport européen. Une formalité assez simple mais qu’il faut anticiper au niveau des dates de départ.

Et pour le logement, comment l’as tu choisi ? Ou t’es tu installée ? 

Pour trouver un logement, on avait épluché tous les sites d’annonces et on a pris plusieurs RDV avant notre arrivée. La difficulté, c’est que nous sommes allés à Madrid en septembre pour voir si la vie nous plaisait et Denis découvrait alors son futur lieu de travail. Pendant ce temps, j’ai parcouru Madrid et ses environs pour repérer quelques lieux où habiter. On a très rapidement écarté les quartiers français car le prix des loyers est exorbitant.

Finalement après une dizaine de visites, nous avons laissé un dossier pour une maison en périphérie Nord-Ouest. Nous avons fait le choix de ne pas vivre au coeur de Madrid car les appartements sont petits et chers. En périphérie, on trouve des résidences avec piscine. Seul petit hic, c’est qu’il y a 30 min de transport en commun pour aller au centre de Madrid. Aujourd’hui nous ne regrettons pas ce choix, on est un peu à la campagne tout en étant proche de la ville.

Je sais que Denis a un emploi mais côté boulot, est-ce que toi tu travailles ? 

Denis a trouvé un travail grâce à son entreprise donc cela facilite clairement les choses. On ne vient pas en Espagne pour une carrière professionnelle. Le marché est complexe et les salaires très bas. Je n’ose pas imaginer ce que cela va être post crise du Coronavirus. Malgré tout, le coût de la vie à Madrid reste élevé par rapport aux salaires.

Moi, je travaille en Freelance en temps que Community Manager et je gère deux sites : Parents-voyageurs et Madrid en famille, qui va bientôt évoluer d’ailleurs. J’ai fermé ma micro-entreprise en France et en Espagne, je facture via une coopérative. Prochainement, je vais probablement ouvrir une micro-entreprise en Espagne mais pour cela, j’attends que Denis signe son CDI. Le statut d’Autonomo, l’équivalent à auto-entrepreneur, est un statut qui coûte de l’argent même si tu ne fais pas de CA. Tu dois payer ta sécurité sociale chaque mois (280 € sauf les 18 premiers mois où tu as une aide au lancement avec une déduction) et tu dois prendre un gestor (comptable). Bon, ce n’est pas obligatoire mais c’est quand même plus rassurant pour tes déclarations de chiffres d’affaires.

J’attends que Denis soit en CDI pour éviter de payer 2 fois 280 € de sécurité sociale par mois ! Parce que ça fait un double emploi pour ne pas être mieux “assuré”. En passant par la coopérative, je paye mes cotisations aux prorata du montant de mes factures et surtout, pas de gestor.Quand on n’est pas dans son pays natal et que la langue n’est pas la même, c’est pas simple de s’y retrouver !

Comment se passe les trajets en Espagne ?

En Espagne, tu peux conduire avec ton permis français pendant 2 ans. Ensuite, nous devons le changer pour un permis espagnol. Pour le moment, on ne l’a pas encore fait ! Oups …

Les espagnols sont plutôt tranquilles sur les routes, c’est pas sur le périphérique de Madrid que l’on va se faire klaxonner ! Bon, ils ont un problème pour prendre leur rond point mais ça c’est un autre sujet ! Ah ah.

Vous vous êtes installés à Madrid en famille. Comment ça s’est passé pour eux ?

Les enfants avaient 2 et 4 ans à notre arrivée. Nous avons fait le choix de les inscrire dans une école espagnole. Les écoles françaises sont hors de prix et nous voulions vivre comme des locaux et surtout, qu’ils apprennent l’espagnol. Ils sont rentrées dans une escuela infantile qui prennent les enfants entre 0 – 6 ans. C’était parfait car c’était une petite structure et ils ont été parfaitement intégrés. C’est une école bilingue comme la plupart des écoles en Espagne donc ils ont appris l’espagnol et l’anglais en même temps. On trouve que le niveau de l’éducation en Espagne est bien plus élevé qu’en France. Il y a d’ailleurs peu de vacances scolaires : 2 semaines à Noël, 1 semaine à Pâques, quelques jours fériés / ponts et 3 mois l’été. Ils ont école 5 jours sur 7. L’année prochaine, ils entrent “normalement” en primaire dans une école publique espagnole bilingue.

Et pour la langue, comment as tu fait ?

Avant de partir, nous avons pris des cours d’Espagnol à la maison. Moi, j’avais un niveau scolaire pas trop mauvais car j’ai pu trouver et visiter des appartements grâce à mon niveau. Denis, lui, avait fait Allemand à l’école ! Donc il est parti de rien. Il a pris l’application Babel en plus pour faire des leçons tous les jours. Avec le temps et l’immersion,  il a appris facilement la langue.

Moi j’ai pris 7 mois de cours dans ma mairie pour améliorer mon niveau et avoir un certificat officiel de mon niveau. J’ai une anecdote mais je ne sais pas si c’est approprié car un peu vulgaire ah ah :

Denis était au bar avec des collègues. Il commande en espagnol et il prononce ce mot  “PARA” (pour) dans sa phrase mais il le prononce sans le savoir “PAJA”. Sauf que Paja, ça veut dire Branlette ! Ces collègues étaient morts de rire. Comme quoi, une erreur de prononciation et tu te tapes la honte …

C’est clair, je me la note si un jour je retourne en Espagne. Côté vie sociale, vous vous êtes bien intégrés ?

Ici, on a rapidement fait quelques connaissances. Déjà avec l’école, ça aide beaucoup. Les parents ont été bienveillants à notre arrivée. Une maman qui parlait très bien français nous a proposé son aide. Aujourd’hui, ce sont de très bons amis. On les initie aux coutumes françaises en les invitant à prendre le thé ou un café à la maison et non pas au bar Ah ah.

Avec les cours d’espagnol ,je me suis fait aussi un cercle d’amis. Après, un réseau avec des bons amis espagnols ça met du temps à se créer donc il faut être patient et ouvert aux autres.

Et puis nous avons un cercle d’amis français très précieux. Même si on se voit peu car ils habitent aux 4 coins de Madrid, ce réseau nous fait du bien. C’est un peu notre bouffée d’oxygène de pouvoir parler avec des personnes qui comprennent notre culture. On fait la galette des rois, Noël … C’est toujours super de se voir. C’est notre 2ème famille ici.

Et ta vie en général ? En es-tu contente ?

On est très heureux de notre vie à Madrid. On a trouvé tout ce que l’on recherchait notamment l’équilibre familial. On habite dans une grande ville dynamique, on a le soleil presque toute l’année. Le coût de la vie est moins élevé qu’en France. C’est pourquoi nous resterons aussi longtemps que possible.

Nous avons aussi nos habitudes : on s’est inscrit à la salle de sport, moi je travaille de la maison, Denis sur Madrid. On sort en semaine manger dans notre petit restaurant de quartier. Le soir après l’école, c’est la sortie au parc obligatoire ! Ici on vit dehors et l’été encore plus donc c’est complètement différent de ce que l’on faisait avant à Lille.

Le petit truc qu’on aime faire, c’est déposer les enfants à l’école et se faire un petit-déjeuner en amoureux avant d’aller au boulot. Quand on est expat’, on ne confie plus nos enfants aux mamies donc on doit se trouver d’autres moments à deux !

Est ce que ta vision de la France a changé depuis que tu vis dans ce nouveau pays ?
 Qu’est ce qui te manque le plus ? 


Oui j’ai l’impression de voir la France d’une manière différente. En fait, je ne peux pas m’empêcher de voir le négatif. Dans le sens où en France, nous avons la chance d’avoir les aides sociales mais peu de gens le reconnaissent. Maintenant, on supporte de moins en moins les gens qui se plaignent alors qu’ils ont un “confort” de vie correct. Ici, beaucoup de gens vivent avec moins de 1000€ par mois alors que le coût de la vie est relativement élevé.

Ce qui nous manque clairement, c’est la gastronomie ! La variété des plats qu’on a en France par rapport à l’Espagne … Ça c’est très dur.


Du coup, qu’est-ce que tu aimes en Espagne ? et à contrario, ce que tu aimes le moins ? 

Avant de partir en Espagne, on savait que le rythme était plutôt cool mais on ne l’imaginait pas autant ! Parfois c’est très perturbant dans certaines situations. Moi j’aime :  Action /  Réaction même si paradoxalement j’aime vivre tranquillement. Mais je n’aime pas quand les choses traînent. Pour notre déménagement, le 2ème, j’ai cru devenir folle ! On a signé notre bail la veille à 11H du soir et on a emménagé dans un appart qui n’avait pas fini de déménager ! J’avais l’impression que ça choquait que moi ! Je pense que parfois, ils doivent me prendre pour une hystérique.

Le gros inconvénient aussi, c’est le retard par rapport au digital. C’est très contraignant car beaucoup de démarches administratives se font directement dans les administrations concernées. Perte de temps pas possible pour avoir parfois une question simple. D’ailleurs les sites internets du gouvernement c’est juste pas possible !

Et au niveau des écoles et des services de santé ? 
 

Les écoles publiques ou privées sont plutôt chères je trouve. En fonction des écoles
 publiques, les horaires peuvent varier. Certaines proposent l’école que jusqu’à 14H. Après il faut payer un supplément pour les faire garder l’après midi ou alors il faut les récupérer. C’est un coût important ! À cela, il y a aussi l’uniforme pour certaines écoles. Par exemple l’année prochaine, nos enfants iront à l’école publique. On compte un budget de 200€ par enfants  entre la cantine et les activités / sport l’après midi jusqu’à 17H – 17H30. Les écoles semi-publiques et privées, ça tourne autour de 300 € à 800€ par mois par enfant en dehors des uniformes !

Les services de santé quand à eux, sont très très bien. Nous sommes raattachés au système public. Le fonctionnement est simple : nous avons un médecin de famille attitré dans le centre de santé de notre quartier. On prend RDV avec l’application et on ne paye pas les consultations de base.  La médecine est très bonne ici. Notre pédiatre est vraiment top, on ne reste pas 3 minutes dans le cabinet comme en France. On voit en premier une infirmière qui prend les métriques et ensuite la pédiatre ou le médecin. Chez nous, c’est la même personne qui nous suit.

 Si c’était à refaire, tu changerais quelque chose ?

Non rien. On apprend de nos erreurs aussi …

Peux-tu nous parler de l’Espagne ? … Que représente ce pays pour toi ?


On est attaché à l’Espagne. On est reconnaissant pour l’accueil que les espagnols nous réservent, on a beaucoup d’admiration pour les espagnols qui ont un passé pas évident. Aujourd’hui, ma fille a passé plus de temps en Espagne qu’en France.

Ton coup de coeur ?
 


Tous les endroits que l’on visite en Espagne sont superbes. On adore partir dans les petits pueblos, profiter de l’ambiance, parler avec les gens dans les bars de quartiers. Sortir des sentiers battus car l’Espagne ne ressemble pas à ce que l’on voit de la Costa Brava des prospectus de voyage. En France, on ne résume pas la diversité du pays seulement à la côte d’Azur ou à Paris, et bien en Espagne c’est pareil.

Des coups de coeur, il y a en plein : les Hoces de Duraton près de Ségovia, Brihuega pour les champs de lavande, Tolède, La Sierra, Jarabe pour son monastère, des lieux j’en ai 1000 en tête !

Ton Top 5 d’endroits incontournables à voir/visiter ?
 


Impossible ! Ah Ah.

Les spécialités culinaires à ne pas rater ?
 


Évidemment les tapas, tout le monde connaît. Il y a aussi les plats familiaux comme le cocido, sopa castellana ou la sopa de cocido. Moi j’adore manger des huevos rotos !

Ta période de l’année préférée ?

Je conseille le printemps et l’été mais ça dépend des régions. L’été, il fait quand même très chaud. L’hiver à Madrid, il fait froid mais il y a les pistes de skis à proximité.Je déconseille mars ou avril, la météo est très instable à cette période de l’année je trouve. Pour Madrid en tout cas.

As-tu fais des rencontres avec la faune locale ?

Non ici ce sont les lézards !

Et côté voyages
 
?

Nous avons profité de notre temps libre pour découvrir l’Espagne depuis que nous sommes arrivés ici. Et puis nous avons aussi fait pas mal d’A/R en France pour voir la famille. On a pris peu de vacances en réalité pour le moment.

As tu un blog ou un site internet à partager ?

Parents-voyageurs et Madridenfamille (qui va changer de nom en juin, je te le redirai.)

C’est le mot de la fin. As tu des conseils à donner aux personnes qui souhaitent s’installer dans un autre pays ?

Pour conclure, je dirais qu’il faut profiter des opportunités que la vie nous propose. Je pense très sincèrement qu’il n ‘y a pas de hasard donc il faut saisir l’occasion quand elle se présente. Changer de vie demande du courage mais si c’est ce que tu veux vraiment, cela sera facile.

Il est important d’avoir en tête qu’il ne faut pas partir pour fuir quelque chose car les problèmes vous suivront partout où vous irez. Il faut plutôt miser sur des objectifs de vie.

Pour l’Espagne, je recommande vraiment de trouver un travail avant de s’y installer car le marché de l’emploi n’est pas facile. Des petits jobs, il y en a toujours mais si vous venez avec votre famille, il est important de démarrer une nouvelle vie sur des bases stables. Après si vous êtes bilingue, ce sera plus simple.

En tout cas, l’expatriation est une superbe expérience de vie qui chamboule beaucoup de choses mais qui est très enrichissante. Si je devais recommencer, je ne changerai rien !

Merci Emilie pour ton témoignage et le temps que tu m’as accordé ! On te souhaite de belles choses pour la suite ;) 

Et toi cher lecteur, une expatriation en Espagne te tente ? Connais tu déjà ce pays ? As-tu des questions pour Emilie ? N’hésites pas à les poser en commentant cet article ;)

Si t’es expat’ et que tu veux apporter ton témoignage, lèves le doigt ! Et envoie nous un petit mail à : tipiment.contact@gmail.com . On serait ravie de partager ton expérience par ici :)

A très bientôt sur le blog,

Marjo & Nico

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